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Le moins que l’on puisse dire c’est que les grands syndicats de représentants immobiliers comme l’UNIS et la FNAIM ne chôment pas. Alors que le premier organise une importante réunion, le second fait une nouvelle fois part de ses recommandations au gouvernement.

La journée des conseils syndicaux de l’UNIS Lyon-Rhône

Cette réunion d’ampleur entre copropriétaires et représentants de l’Union des Syndicats Immobiliers s’est déroulée le jeudi 15 juin 2017. Cette dernière avait pour objectif principal d’aborder les problématiques actuelles mais également futures, à l’image de la transition numérique ou énergétique dont le coût constitue un réel inconvénient pour certains copropriétaires. D’ailleurs, ils étaient au nombre de 3 000 à être invités à cette réunion de l’UNIS Lyon-Rhône. À cette occasion, ils ont pu échanger avec Patrick Lozano, le président de l’UNIS Lyon-Rhône mais aussi David Kimelfeld, le vice-président du Grand Lyon. Des représentants d’autres organismes étaient également présents, comme Sylvain Cazaban d’Eco-Energies, Guy Lathuiliere d’Artisans Partenaires ou encore Audrey Monot, une journaliste de Le Progrès. Au cours de cette journée, diverses thématiques ont été abordé telle la loi Alur. De même, lors des prises de paroles, les intervenants ont confié leur avis et n’ont pas hésité à pousser quelques coups de gueules ce qui a permis de faire avancer le débat.

Les préconisations de la FNAIM pour le nouveau gouvernement

La Fédération Nationale de l’Immobilier mène de son côté son propre combat. En effet, avant même que les élections législatives n’aient lieu, l’organisme avait déjà communiqué une liste de recommandations à suivre pour le futur gouvernement. Réalisant que celles-ci n’ont pas été prise en compte pour le moment et déplorant le peu de communication autour du programme sur le logement du nouveau gouvernement, la FNAIM s’est permis de les réitérer. Ainsi, elle insiste une nouvelle fois sur l’importance pour un bailleur d’être considéré comme un producteur et de pouvoir amortir son bien fiscalement. En effet, ces derniers ont un réel rôle économique puisqu’en choisissant d’investir dans un logement en le mettant à la location plutôt qu’à la vente, ils remplissent une « mission de service public de logement », selon la FNAIM. De même, l’Union de Syndicats Immobiliers déplore la complexité des rapports locatifs. Pour y remédier, la FNAIM propose d’abolir les contrôles, notamment lors du cautionnement. Le but de ses recommandations est d’apporter une stabilité au marché immobilier français afin qu’un retour de la confiance s’opère entre les vendeurs et les acheteurs par exemple. Pour cela, l’organisme veut inscrire dans la durée le dispositif PINEL et le PTZ, ainsi que diminuer la pression fiscale présente sur les transactions immobilières.

Les conseils de la rédaction

Manifester son mécontentement ou bien son approbation sur une certaine thématique à un syndicat immobilier permet de rendre son avis audible. En effet, alors qu’un locataire ou vendeur ordinaire ne dispose pas d’une grande influence, la FNAIM ou l’UNIS ont une importance plus grande leur permettant de dialoguer directement avec le gouvernement.

 

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