Le gouvernement souhaite réduire la consommation énergétique des Français ainsi que les gaz à effet de serre depuis de nombreuses années. On observe actuellement une accélération pour parvenir en France et en 2050 à un bilan carbone neutre.

Pour cela, le gouvernement a décidé que l'installation de chauffage au gaz est interdit dans les logements neufs.

Par ailleurs, d'autres dispositifs existent pour aider les propriétaires de logements anciens à installer le chauffage au gaz, ce qui peut sembler contradictoire.

Les mesures prises visent cependant à réduire les émissions de CO² et nous voyons dans le même temps s'accélérer la transformation énergétique des ménages qui tendent à se tourner vers les énergies renouvelables.

Le gaz interdit en 2021 dans les logements neufs

La RE 2020 sera appliquée à partir de l'été 2021. À partir de cette date, le gaz est interdit dans les logements neufs. Cette nouvelle réglementation concerne les maisons individuelles qui seront mises en construction à partir de l'été 2021 : le gaz est interdit en maison neuve et il est aussi interdit en logement collectif. L'État souhaite réduire la consommation énergétique des Français dans le but de faire des économies et de diminuer les gaz à effet de serre pour préserver l'environnement. Les études établissent en effet que 30 % des gaz à effet de serre sont émis par les bâtiments habitables en France et qu'ils sont principalement émis par le chauffage au gaz. Cette mise à jour de la réglementation environnementale vise à privilégier l'utilisation d'énergies alternatives et le gaz est interdit en 2021 car il est trop polluant.

Le chauffage au gaz parallèlement encouragé dans les logements anciens avec la prime à la rénovation énergétique de 2021

Beaucoup voient une contradiction entre la Réglementation Environnementale qui sera appliquée à l'été 2021 et MaPrimeRénov', qui favorise la renovation energetique, dont la mise à jour sera applicable dès le 1er janvier 2021. La même année, deux orientations contradictoires sont donc appliquées.

La première nous dit que le gaz est interdit dans les logements neufs à l'été 2021, et la deuxième favorise l'installation du chauffage au gaz dans les logements construits depuis plus de 2 ans grâce à une prime à la rénovation énergétique en 2021. Le gouvernement explique cette apparente contradiction par les difficultés techniques d'installation d'équipements respectant strictement le Bbio dans les logements déjà construits. Il considère qu'il est beaucoup plus facile de les installer dans un logement en construction puisque l'on peut concevoir et utiliser les moyens techniques nécessaires à leur mise en œuvre. Les chaudières à gaz sont donc possibles dans l'ancien, mais la prime à la rénovation énergétique de 2021 concerne uniquement les chaudières à haute performance énergétique car ce sont les seules à respecter le seuil minimum d'émissions de CO². Elles permettent de réduire la consommation de 20 % à 30 % de l'énergie, et donc de réduire l'émission de CO². La prime à la rénovation énergétique 2021 octroie une aide à la rénovation énergétique aux propriétaires pour l'installation de ce type d'équipement, dans la continuité de l'objectif de rénovation énergétique qui a été décidé, même si le gaz est interdit dans les logements neufs.

La rénovation énergétique, un coup dur pour les professionnels du gaz

L'utilisation du gaz augmentait du fait de l'accroissement de la population et de l'ajout continuel de nouveaux consommateurs. Les recettes des professionnels du gaz ne faisaient donc que progresser ces dernières années. Avec la rénovation énergétique, les professionnels du gaz verront leur nombre d'utilisateurs baisser. Pour compenser ces pertes, ils se voient également dans l'obligation d'augmenter leurs tarifs, ce qui rendra le gaz progressivement moins intéressant aux yeux de ces consommateurs. Le gaz interdit dans les logements neufs et la prime à la rénovation énergétique sont autant d'éléments qui feront diminuer le nombre de clients ainsi que leur consommation. En clair, la transition écologique vise un bilan carbone neutre pour 2050 et le gaz ne fait pas partie des énergies qui pourraient permettre d'atteindre cet objectif. Les professionnels du gaz sont donc inquiets pour leur pérennité. Devront-ils diversifier leurs activités pour parvenir à résister à cette transition écologique?

Le gaz est interdit en 2021, les énergie renouvelables ont donc le vent en poupe

Il est très clair que les objectifs que l'État s'est fixé resteront tels quels jusqu'à 2050. Il devient en effet indispensable de repenser notre consommation d'énergies afin de préserver notre planète. Ainsi, toutes les mesures prises visent à encourager l'utilisation des énergies propres, c'est-à-dire biosourcées, renouvelables et peu émettrices de CO². Le gaz est interdit en logement neuf et la consommation sera réduite dans les logements plus anciens. Tout est mis en place pour favoriser l'utilisation des énergies renouvelables. Celles qui tendent à se développer pour le moment sont les pompes à chaleur, la géothermie, le chauffage au bois et le chauffage solaire.

Les nouvelles dispositions prises par la Réglementation Environnementale dite RE 2020 visent donc à réduire les émissions de gaz à effets de serre. Le but de cette opération est d'obtenir un bilan carbone neutre pour 2050. Ainsi, le chauffage au gaz est interdit dès l'été 2021 dans les bâtiments à construire et, pour des raisons techniques, le chauffage au gaz à haute performance énergétique est privilégié dans les logements construits depuis plus de 2 ans grâce à la prime à la rénovation énergétique en 2021. Le poids de ces mesures est lourd à porter pour les professionnels du gaz, qui verront leur chiffre d'affaire diminuer petit à petit et qui devront certainement diversifier leurs activités pour assurer leur pérennité. Des énergies peu émettrices de CO² et renouvelables, dites propres, qui respectent les critères fixés par les nouvelles réglementations voient le jour et se développement de plus en plus. Elles permettent également aux ménages de réduire leur consommation énergétique de manière non négligeable, faisant ainsi faire de bonnes économies aux foyers français. Ces énergies seront donc privilégiées dans les années à venir et constituent les énergies de demain.

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