fnaim

La mise en place d’un nouveau gouvernement s’accompagne toujours de réformes portant sur divers secteurs. Ainsi, celui de l’immobilier en fera l’objet dès le 1er janvier 2018, ce qui a fait réagir le président de la FNAIM, Jean-François Buet.

Fnaim, un scepticisme affiché sur les prochaines réformes

C’est dans une tribune publiée récemment que le président de la FNAIM a évoqué les futures réformes affectant le secteur de l’immobilier. D’ailleurs, ces dernières ont été détaillé dans la Conférence nationale des territoires, qui s’est tenue au Sénat le 17 juillet et elles portent surtout sur la transformation de l’ISF, soit l’impôt sur la fortune mais aussi sur l’IFI, soit l’impôt sur la fortune immobilière. Ces deux réformes, qui faisaient partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron, comme le rappelle Jean-François Buet, semblent être prochainement appliquées après un « moment de flottement » durant lequel les futures réformes concernant le logement étaient assez opaques. Toutefois, le président de la FNAIM reste réservé face à ce semblant d’amélioration puisqu’il écrit : « même si le Gouvernement promet de compenser intégralement auprès des collectivités locales les 10 milliards d'euros de rentrées fiscales qu'elles ne percevront plus, n'oublions pas que les précédents gouvernements ont montré à quel point les promesses n'engagent que ceux qui les entendent ».

Jean-François Buet, Fnaim dénonce les potentiels effets négatifs des réformes annoncées

Bien qu’il soit rassurant de savoir que de nouvelles mesures vont être mises en place sur le secteur de l’immobilier, prouvant qu’il n’est pas délaissé par le gouvernement, celles-ci ne viennent pas sans leur lot de craintes. En effet, avant même qu’elles ne soient appliquées, le président de la FNAIM adresse une mise en garde dans la tribune : « ce qu'il est à craindre, c'est que faute de pouvoir compter sur ces rentrées fiscales, les collectivités locales compensent ces baisses de ressources par une augmentation des taxes foncières alors que le poids des taxes locales liées à la propriété et ou la résidence immobilière est très inégalement réparti sur le territoire français ». Quant à l’IFI, Jean-François Buet n’est pas plus optimiste puisqu’il estime que cela stigmatise les propriétaires : « le gouvernement se cache derrière l'idée qu'il s'agit d'inciter les investisseurs à soutenir l'économie réelle ».

Fnaim, les conseils de la rédaction

Il est encore trop tôt pour savoir quels seront les effets des prochaines réformes et donc trop tôt encore pour la FNAIM de se positionner par rapport à celles-ci. Toutefois, Jean-François Buet, le président de cette union de syndicats de professionnels de l’immobilier, émet d’ores et déjà des réserves et il alerte sur les inconvénients de ces réformes.

Enquête nationale immobilier : l’après confinement
Merci de répondre à ces 4 questions de manière anonyme
Votre projet concerne t il l’achat d’un bien immobilier ?