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La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) a décidé de réagir face à la modification des centres-villes, par le biais de propositions censées encourager notamment les implantations de commerçants. En voici quelques-unes.

Des centres-villes qui évoluent

Depuis plusieurs années, les dynamiques des centres-villes se modifient. Entre l’innovation technologique qui favorise le commerce en ligne mais également des baisses du pouvoir d’achat des Français, les centres-villes peuvent perdre de leur attractivité. En effet, les boutiques traditionnelles sont désormais en concurrence avec des commerces auxquels on peut avoir accès depuis notre domicile. Le secteur immobilier est ainsi l’un des premiers touchés puisque la fermeture de commerce et la baisse des emplois dans les centres-villes provoquent un désintérêt de la part des acheteurs sur ceux-ci. Le manque de dynamisme impacte donc les agents immobiliers de commerces, ce qui est la raison pour laquelle la FNAIM en a fait l’une de ses priorités. Philippe Maitre, le Président de la commission Commerce de la FNAIM déclare : « la revitalisation des centres-villes et la fluidification des transmissions de commerces et d’entreprises sont d’actualité. Nous avons donc l’obligation d’être attentifs à toutes ces évolutions et surtout d’être proactifs, pour adapter notre métier aux nouvelles donnes ».

La FNAIM veut simplifier l’administratif et la fiscalité

Afin de parvenir à la revitalisation des centres-villes, les professionnels de l’immobilier au sein de la FNAIM ont décidé de dresser une liste de propositions. Tout d’abord, il y a la simplification de la fiscalisation. Celle-ci passerait par la suppression de la double imposition dans le cas où elle résulte en la dissolution de la société, soit celle sur la cession de titres et celle sur la vente des fonds de commerce. Aussi, la FNAIM propose un taux d’imposition unique qui inclurait la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution sociale généralisée (CSG), et qui irait de paire avec une unique taxation malgré les différents statuts par rapport aux plus-values de cessions de fonds de commerce. De même, la FNAIM aimerait obtenir un statut unique d’artisan-commerçant pour les salariés des TPE, ce qui permettrait de simplifier les démarches pour les nouveaux salariés en regroupant les deux statuts pour ne plus avoir de normes fiscales différentes. Enfin, la FNAIM souhaiterait créer un bail commercial social. Ce dernier serait créé dans les communes mais aussi les quartiers dans lesquels le taux de vacance dépasse les 10%. Les bailleurs pourraient donc obtenir une défiscalisation de leurs revenus fonciers si pendant 3 ans ils diminuent les prix des nouveaux baux ou les loyers des baux en cours. 

Fnaim, les conseils de la rédaction

Faire appel à un professionnel de l’immobilier lors de la recherche d’un bien peut s’avérer très utile. En effet, ils sont les plus à même à connaître le dynamisme des différentes zones d’une ville, de sa banlieue à son centre-ville et donc de déterminer si la localisation d’un bien peut correspondre à vos attentes.

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