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La reprise du marché immobilier a engendré une augmentation remarquable des transactions dans le secteur. D’ailleurs, avec l’évolution des loyers, deux grands acteurs ont créé il y a quelques mois un nouvel organisme permettant de déchiffrer la situation actuelle du marché dans plusieurs grandes villes.

L’Oslo : l’observatoire des statistiques des locations

Face à l’évolution rapide des loyers en France, la FNAIM et le Crédit Foncier ont décidé de réagir en créant l’Oslo en début d’année. Ce nouvel outil permet de faciliter la compréhension des prix pratiqués dans près de 200 communes françaises, ce qui représente 250 000 références de la FNAIM. L’Oslo s’intéresse particulièrement à deux données : le prix des loyers et les délais médians. Ainsi, cet outil confirme la situation très tendue du marché immobilier locatif à Paris puisqu’il estime que le prix au mètre carré à la location est de 28,8 euros tandis que le délai médian est de 33 jours. À l’inverse, l’Oslo montre que le marché est détendu à Saint- Étienne car le mètre carré se loue pour 7,1 euros tandis que le délai médian s’élève à 101 jours. D’autres villes sont également passées au crible, à l’exemple de Marseille où le mètre carré se loue pour 12,4 euros et où le délai médian est de 55 jours.

FNAIM chiffres, plus de 900 000 ventes réalisées en l’espace d’une année !

Cependant, la création de l’Oslo n’est pas le seul projet que la FNAIM et le Crédit Foncier ont en commun. En effet, le président de la FNAIM, Jean-François Buet et le directeur du Crédit Foncier, Bruno Deletré, ont conjointement fait une présentation portant sur les ventes depuis un an entre juin 2016 et juin 2017. Ils ont révélé qu’une hausse de 9,9% des ventes s’est opérée sur cette période, ce qui représente plus de 900 000 ventes, un véritable record. Toutefois, le président de la FNAIM tient à tempérer cette donnée puisque c’est la barre des 950 000 ventes en une année qu’il faudra dépasser pour revenir à une activité semblable à celle de l’an 2 000. La hausse du nombre des ventes se retrouve également à l’échelle départementale puisque plus d’un tiers des départements français présentent une augmentation de 10% des ventes réalisées. Cette hausse des ventes s’accompagne également d’une hausse des prix de 4% sur cette même période. Plus précisément, le prix des appartements a augmenté de 4,4% contre 3,4% pour les maisons. De même, cette hausse varie selon les villes puisqu’on retrouve à Bordeaux des prix en augmentation de 7,1%, contre 5,9% à Paris ou encore 4,8% à Lille. Certaines villes à l’exemple du Havre ont connu une baisse des prix, de 2,4% sur le marché immobilier de cette dernière.

Fnaim, les conseils de la rédaction

L’activité soutenue sur le marché immobilier montre que l’engouement des acheteurs ne retombe pas. En effet, les taux toujours très attractifs qu’ils peuvent obtenir en contractant un prêt auprès des banques continuent de les encourager à devenir propriétaire, de même que certaines aides facilitant l’accès à la propriété comme le PTZ.

Enquête nationale immobilier : l’après confinement
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