acheter en viager

L'achat en viager est un moyen efficace pour investir et rentabiliser son investissement avec le temps. En plus de ce placement, il permet aussi d'acquérir un bien immobilier sans avoir à emprunter. 

Acheter en viager, naissance et évolution

Le viager est un système ancien qui remonte au moyen-âge. Si les Grecs et les Romains connaissaient bien la pratique, il faut dire qu'il n'a été codifié de façon claire et nette que depuis Napoléon. Ainsi, le viager a trouvé sa place dans le code civil. En revenant à l'heure actuelle, force est de constater que l'achat en viager concerne 1% à peine des transactions effectuées par les plus de 60 ans. C'est un phénomène qui se vérifie aussi bien en France qu'ailleurs. La raison à cela tient plus à des considérations morales ancrées qu'à la méconnaissance du système ou à la peur d'opter pour l'achat en viager. En effet, le viager implique de parier et de faire un gain éventuel sur la durée de vie d'une personne. C'est en cela qu'il est encore pointé du doigt par certains. Actuellement, acheter en viager permet non seulement d'acquérir dans l'immédiat un bien immobilier qui serait inaccessible autrement, mais aussi de gratifier le vendeur qui pourra compter sur une constante sur le plan financier, le versement de la rente jusqu'à la fin de ses jours. Le tout est de comprendre le fonctionnement de l'achat en viager et d'en tirer les conséquences avant de conclure ce type de contrat.

Achat viager, les règles applicables

Acheter en viager consiste à acquérir un bien immobilier sans avoir à s'acquitter de la totalité de son prix dès la conclusion de la vente. En contrepartie, l'acheteur verse une rente viagère au vendeur. Comme son nom l'indique, cette somme sera à verser de façon périodique jusqu'au décès de ce vendeur. L'achat en viager peut inclure le paiement d'une partie du prix du bien immobilier qui sera appelé le bouquet. Celui-ci sera alors déduit des rentes qui seront acquittées ultérieurement. L'acheteur a tout intérêt à payer un bouquet conséquent. Cela ne peut qu'alléger sa dette future. La contrepartie pour le vendeur sera de bénéficier d'un montant périodique pour subvenir à ses besoins, mais également de pouvoir occuper son logement jusqu'à son décès. Les réparations resteront à la charge du vendeur, appelé aussi crédirentier, sauf bien entendu si le contrat d'achat en viager prévoit qu'il libère le logement après la conclusion de l'accord. Il en sera de même de la taxe d'habitation et des coûts de consommation en énergie. L'acheteur en viager ou débirentier n'aura qu'à s'acquitter de la taxe foncière, mais ici encore, les cocontractants peuvent en décider autrement. 

Viager, les points essentiels à retenir

Pour faire votre achat immobilier en viager en toute sérénité, le mieux est toujours de se faire accompagner par votre agence immobilière. Elle saura vous montrer les options qui vont dans le sens de vos intérêts. L'achat en viager fait partie de la catégorie des contrats aléatoires. L'aléa, défini par l'article 1964 du code civil, repose ici sur la durée de vie du vendeur. Cette longévité du vendeur déterminera dans le futur si l'acheteur paiera le bien immobilier moins ou plus que sa valeur. Le viager quant à lui est réglementé par les articles 1968 à 1974 du code civil. Pour réussir son achat en viager, il faut s'attacher à ce que l'aléa demeure. Ainsi, l'acheteur ne doit pas soupçonner un éventuel mauvais état de santé du vendeur. De même, celui-ci ne doit pas être mourant ou affaibli par une maladie quelconque. Dans le cas où les parties concluent un viager libre, c'est-à-dire que le vendeur quitte sa maison, l'acheteur ne peut pas louer à un prix supérieur à la somme périodique qu'il doit verser. Ce sont en somme les exigences de la loi pour un achat en viager régulier. Enfin, comme toute transaction immobilière, l'achat en viager passe obligatoirement devant le notaire.

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