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23/05/2017 - Immobilier : Un marché dynamique en Eure-et-Loir en 2017


 
À l’instar d’autres départements français, celui d’Eure-et-Loir a également profité de la reprise du marché immobilier en 2016. Ainsi, il tâche en 2017 de poursuivre sur cette belle lancée.
 
Le marché immobilier eurélien profite des taux bas
 
Ce sont les propos d’Emmanuel Ronzier, rapportés par l’écho républicain qui nous intéressent aujourd’hui. Ce dernier est l’ancien président de la Chambre des notaires de l’Eure-et-Loir et il est donc bien placé pour déchiffrer la situation du marché du département. Ainsi, on apprend qu’entre 2015 et 2016, le volume des ventes y a augmenté de 15% à 20%, en même temps que les prix se stabilisaient. D’ailleurs, cette stabilisation se vérifie en 2017 puisque lors du premier trimestre, les seules villes où les prix fluctuent sont Chartes et Dreux. Ces dernières ont vu leurs prix augmenter d’environ 2%, ce qui reste cohérent par rapport à l’augmentation des prix à l’échelle nationale. Cependant, la commune de Châteaudun ne parvient pas à profiter de la reprise du marché immobilier, en dépit des taux d’intérêt qui restent peu élevés. En effet, l’effet de ceux-ci n’a pas été de faire augmenter le volume des ventes de biens dans le département mais plutôt d’empêcher un nouvel enrayement de la dynamique. Grâce à des taux d’intérêt situés dans une fourchette de 1% à 2%, la demande est parvenue à renouer avec l’offre du marché immobilier eurélien.
 
Le pouvoir d’achat diminue dans la moitié des grandes villes
 
Bien que la faible remontée des taux de crédit ne nuise pas au dynamisme des grandes villes, il s’avère que les acheteurs perdent quelques mètres carrés de pouvoir d’achat immobilier selon une étude réalisée par Meilleurtaux. Ainsi, c’est entre 1 et 4 mètres carrés que les acheteurs perdent en fonction des différentes grandes villes françaises, dont sur les vingt qui ont été évaluées, neuf connaissent une baisse du pouvoir d’achat des nouveaux investisseurs. Par exemple, dans les villes de Lille, Montpellier, Nice et Paris, le pouvoir d’achat a diminué de 1 mètre carré en mai par rapport au mois d’avril, en se basant sur une mensualité étalée sur 20 ans de 1 000 euros par mois. Toutefois, d’autres grandes villes sont plus touchées par ce phénomène lié à la hausse cumulée des taux d’intérêt et des prix. C’est le cas par exemple de Nîmes où la baisse est de 3 mètres carrés avec les mêmes critères et à Saint-Étienne où le pouvoir d’achat a diminué de 4 mètres carrés.

Les conseils de la rédaction
 
Avant de procéder à l’acquisition d’un nouveau bien, il est préférable pour l’acheteur de se renseigner sur le marché immobilier de la commune, du département ou même de la région dans lequel il est localisé. Cela s’avère utile, particulièrement dans le cas d’un investissement à long terme.

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