Retour aux actualités

09/01/2017 - Quels sont les risques de la remontée des prix dans l’immobilier ancien?

L’année 2016, qui a été très bénéfique au marché immobilier, a toutefois été l’occasion pour les prix d’augmenter, notamment dans l’ancien.

Une remontée des prix

Entre investir dans de l’ancien ou du neuf, il n’y a pas que le cachet qui pèse dans la balance. En effet, les deux catégories de bien disposent d’une différence d’évolution de leur prix. En se concentrant sur les prix dans l’ancien, on remarque qu’ils augmentaient, selon les Notaires de France, de 1,4% par rapport aux appartements et de 2% par rapport aux maisons. Cette remontée des prix est d’autant plus importante en fonction des différentes localisations, étant donnée que les chiffres de la région Ile-de-France se démarquent. Ils sont effectivement plus élevés que la normale, avec par exemple une hausse des prix de +1,2% en région parisienne de juin à septembre 2016, contre seulement 0,7% de hausse sur la même période en province. Toutefois, cela n’a pas empêché les acquéreurs d’acheter. Le réseau Century 21 estime ainsi a près de +15,1% le nombre de transactions réalisées dans l’ancien en 2016, par rapport à 2015. Toutefois, si les prix connaissent des hausses relativement faibles dans la plupart de la France, quelques grandes villes les voient augmenter de manière presque inquiétante. C’est le cas de Bordeaux, où les appartements dans l’ancien se négociaient fin 2016 à 4,1% de plus qu’en 2015, soit quasiment trois fois plus cher que sur le reste du territoire français

Les craintes pour 2017

Malgré une remontée des prix dans l’ancien en 2016, cette dernière ne s’est pas fait ressentir par les acheteurs. En effet, les très faibles taux de crédit leur ont permis d’emprunter pour moins cher, ce qui en quelque sorte, a eu pour effet de pallier la hausse des prix. Les acheteurs n’ont donc pas eu à débourser plus d’argent alors que les prix étaient plus élevés. Cependant, avec la hausse, bien que faible mais déjà constatée des taux de crédit dès la fin des mois de novembre et de décembre 2016, la remontée des prix devraient cette fois-ci se faire ressentir par les acheteurs. De même, selon une étude du réseau Century 21, une possible crispation du marché serait à anticiper. En effet, les vendeurs auraient majoritairement décidé d’augmenter leurs « prétentions financières », soit le montant auxquels ils fixent le prix de leur bien, face aux conditions d’emprunts jusque là très favorables aux acheteurs. Les conséquences sont d’ores et déjà visibles, puisque l'on constate un ralentissement de l’activité, provoqué par un rallongement des délais de vente.

Les conseils de la rédaction

Face à cette envie des vendeurs d’élever les prix de leurs biens en vente, il faut continuer d’être prudent lors d’un achat et vérifier que le prix proposé est conforme au marché immobilier de la ville ou de la région concernée.

Enquête nationale immobilier : l’après confinement
Merci de répondre à ces 4 questions de manière anonyme
Votre projet concerne t il l’achat d’un bien immobilier ?