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25/07/2017 - Le marché immobilier est en phase de rattrapage !

D’après la dernière note de conjoncture rédigée par les Notaires de France, le volume des ventes dans l’immobilier ancien a atteint un niveau historique. De même, ils écartent les craintes de bulle immobilière.

Comment ont évolué les prix en France lors du premier trimestre 2017 ?

Pendant la période s’étalant du 1er janvier 2017 au 31 mars 2017, l’augmentation des prix dans certaines grandes villes du territoire français a suscité l’angoisse de certains acheteurs. Paradoxalement, c’est cette peur de voir les prix augmenter excessivement mais aussi la remontée des taux d’intérêt qui ont poussé un certain nombre d’acquéreurs à franchir le pas. Concrètement, cela s’est traduit par une demande forte et soutenue lors du premier trimestre 2017 alors qu’il est généralement plus calme, surtout dans une année électorale. Ainsi, l’indice Notaires de France-Insee constate que le prix des logements anciens a augmenté de 2,7% sur un an. La hausse la plus forte s’est produite dans la ville de Bordeaux puisque les prix ont augmenté de 15,5% sur un an et que le mètre carré se vend en moyenne à 3 550 euros. Toutefois, il faut garder à l’esprit que cette ville présente une progression unique et que les prix n’augmentent pas partout. En effet, les Notaires de France rappellent que les prix ont diminué de 9% au Havre, mais aussi de 7% à Brest et de 4% à Dijon.

La pénurie des logements constitue-t-elle une réelle menace ?

Face à la demande soutenue mais aussi à la diminution des stocks de logements, beaucoup ont évoqué les risques de pénurie. Cependant, les Notaires de France estiment qu’il « n’y a pas pénurie de biens à vendre, mais des biens qui trouvent preneur très rapidement » et qu’il n’y a donc pas de risque de pénurie même si les ventes ont encore augmenté en 2017 par rapport à 2016. En effet, on dénombre à la fin mai 2017 plus de 907 000 transactions enregistrées, tandis qu’à la même période en 2016, on dénombrait 848 000 ventes, un ancien record désormais dépassé. Néanmoins, une chose n’augmente pas sur le marché immobilier : le prix des loyers. Toutefois, les Notaires de France soulignent la probabilité de changement de comportement des bailleurs et des locataires face à ces hausses de prix dans les grandes villes. Ainsi, les locataires pourraient préférer garder leur location plutôt que de devenir propriétaire par soucis d’argent et les bailleurs pourraient investir dans des villes de province où les prix n’ont pas autant augmenté.

Les conseils de la rédaction

Malgré les récentes hausses des prix, les achats ne faiblissent pas. En effet, alors que certaines villes échappent complètement à ce phénomène de rattrapage, les taux d’intérêt restent favorables aux futurs propriétaires, surtout lorsqu’ils présentent de très bons dossiers. Ces bonnes conditions encouragent et soutiennent le dynamisme du marché immobilier.

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