L’année 2016 a fait l’unanimité chez les professionnels de l’immobilier, qui se félicitent d’une bonne année. D’ailleurs, les professionnels du secteur de l’immobilier neuf sont aussi contents !
Un très bon bilan de l’année 2016 !
La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a récemment publié les chiffres, dont notamment le nombre des ventes, de l’année 2016 dans le neuf, et ils redonnent le sourire. En effet, on n’avait pas connu de meilleurs scores depuis le début de la crise financière en 2008. Les principales raisons de ces augmentations des ventes sont les mêmes que celles qui ont poussé les acheteurs à réinvestir le marché immobilier en 2016. La principale est sans conteste liée à la baisse historique des taux de crédits immobiliers qui a permis entre autres aux primo-accédants de devenir propriétaires, tout comme aux secundo-accédants d’acheter plus grand par exemple car ils bénéficiaient d’un meilleur pouvoir d’achat. De plus, diverses aides publiques apportées par l’État ont rendu plus accessible à certaines personnes et sur certains types de biens, l’achat. La Fédération des promoteurs immobiliers commençait déjà à constater que l’immobilier dans le neuf se portait mieux depuis 2015, année où les réservations des biens progressaient de 16%. En 2016, les réservations étaient encore plus conséquentes puisqu’elles concernaient 148 618 logements, dont 53% d’entre eux, soit 61 300 logements à des buts locatifs et les 47% de logements restants, soit 55 300 réservations, concernaient l’accession à la propriété. Toutefois, si l’immobilier dans l’ancien voit ses prix augmenter en moyenne de 1,5% en 2016, c’est une hausse légèrement supérieure équivalant à 2,5% des prix qui s’est opérée la même année dans l’immobilier neuf. Ceci ramène la moyenne des prix en Ile-de-France à 4 838 euros au mètre carré, contre 3 700 euros au mètre carré en province.
Une production à la traîne !
Malgré un certain engouement en 2016 pour les biens dans le neuf et dont il est d’ailleurs impossible de prédire s’il se renouvellera ou non en 2017 à cause des conditions d’achats changeantes, on remarque que les mises en vente n’ont pas augmenté parallèlement à la demande. Ainsi, elles atteignaient en 2016 un nombre total de 107 280 logements, soit une augmentation de 10,9% par rapport à 2015. On remarque donc que la production n’est pas à la hauteur de la demande, bien qu’il existe des stocks de logements qui aident à pallier cette différence. Toutefois, ces derniers ne sont pas épargnés puisqu’on estime qu’en 2013 il y avait 14,4 mois de biens en stock, contre 9,1 mois en 2016. Cette situation, si elle ne change pas, prolongée pendant quelques années pourrait mener à une pénurie des biens dans le neuf sur certains des secteurs les plus demandés.
Les conseils de la rédaction !
Pour au moins le premier semestre de l’année 2017, les conditions d’achats dans du neuf devraient rester favorables aux acheteurs. Effectivement, ces derniers peuvent toujours profiter des taux relativement bas s’ils ont un très bon dossier et ce, malgré leur lente remontée. De plus, plusieurs aides comme le PTZ ou la loi Pinel sont maintenues pour rendre plus accessibles les achats ou investissements.