Si le secteur immobilier se porte actuellement plutôt bien depuis sa reprise en 2016, on constate, comme à Paris par exemple, que certaines villes disposent de quartiers évoluant différemment.
Des quartiers aux prix très élevés
Si la métropole de Paris est, évidemment, une ville où la demande est toujours présente, une étude réalisée par la Chambre des Notaires de Paris-Ile-de-France nous renseigne un peu mieux sur la situation. L’analyse indique que c’est le centre de la capitale française qui est le plus cher, soit le troisième arrondissement, ainsi que le quatrième, sixième et septième. Ce dernier est d’ailleurs celui abritant la célèbre Tour Eiffel, dont les biens immobiliers aux alentours sont considérés comme des « valeurs sûres ». Toujours selon l’étude, ce sont les transactions les plus chères qui sont effectuées dans ces arrondissements, indiquant que les prix y sont les plus élevés, ce qui peut s’expliquer par leur situation géographique privilégiée. Ces transactions élevées démontrent également que ces arrondissements sont très attractifs pour les Français comme pour les étrangers, puisque ces derniers n’hésitent pas à investir dans des biens plus chers, et donc plus luxueux. Par exemple, les acquéreurs étrangers, qu’il réside ou non à Paris, représentent 12,6% des transactions chères effectuées, alors que pourtant, les acquéreurs étrangers qui ne résident pas à Paris ne représentent que 8,3% des transactions pour des biens chers. Seul un très petit nombre d’acquéreurs étrangers achètent donc des biens à Paris pour y vivre réellement.
Les arrondissements de l’Ouest et l’Est : de grandes différences de prix
D’un arrondissement à un autre de Paris, de nombreux critères varient. Ainsi, si la situation géographique change évidemment, il y a également l’attractivité du quartier et les infrastructures qu’il héberge, qui influencent les prix des biens immobiliers. De même, avec les années, la situation de certains arrondissements peut changer, comme par exemple avec le seizième arrondissement de Paris. En effet, ce dernier, après avoir été longuement prisé par les acquéreurs, est désormais délaissé pour ceux de l’hypercentre, car ils offrent plus de services. Afin d’être toujours plus près du cœur de la métropole parisienne, on constate qu’ils sont même enclins à faire des compromis, comme investir dans des plus petites surfaces. Ainsi, les grandes surfaces, soit celles concernant les biens à partir de cinq pièces, ne représentent que 18% des transactions les plus chères à Paris en 2016, alors qu’elles représentaient 23% des transactions chères en 1991. L’Ouest de Paris est donc moins attractif que l’Est, ce qui explique une baisse des prix dans l’Ouest.
Les conseils de la rédaction
Avant de vouloir investir dans un bien à Paris, il faut tout d’abord se renseigner sur les différents arrondissements et sur les possibilités qu’ils vous offrent par rapport à votre budget. À cause de l’inégalité des prix entre l’Ouest et l’Est de la capitale française, il y a plus de chances de trouver un bien moins cher dans l’Ouest.