Les gratte-ciels font souvent l’objet de projets insolites et novateurs de la part des architectes. Ce projet insolite et très futuriste n’y échappe pas non plus.
L’« Heal-Berg » ; un projet novateur !
Voici une nouvelle perle qui ressort du concours Skyscraper Competition qui récompense les projets les plus novateurs et écologiques, organisé par Evolo en 2017. Ce projet fait parmi de la vingtaine sur plus de 400 dossiers soumis à avoir reçu une mention honorable et en le découvrant, on comprend que le fait qu’il puisse flotter sur l’eau a sûrement joué en sa faveur. En effet, le projet anticipe les conséquences du réchauffement climatique dont la montée des eaux à cause de la fonte de la banquise. Les deux architectes étant à son origine, à savoir Luca Beltrame et Saba Nabavi Tafreshi, ont prévu de le construire grâce à des matériaux très légers mais néanmoins résistants comme le graphène pour lui permettre de flotter parmi les eaux glaciales de l’Antarctique. Afin de compléter l’illusion, le design du gratte-ciel rappelle la forme en pointe et la couleur blanche d’un iceberg, de même que son nom y fait référence. Ainsi, « Heal » signifie en anglais « soigner » tandis que « Berg » provient d’« Iceberg », ce qui forme l’appellation du projet : « Heal-Berg ».
Des technologies du futur
Le projet se distingue cependant plus par les technologies qu’il nécessite que par son design. Tout d’abord, on retrouve une méthode qui permet de purifier l’air des environs en transformant du dioxyde de carbone en oxygène. Cette dernière n’a été que très récemment mise au point à l’Université de Californie. D’autres technologies écologiques seront aussi employées comme l’énergie éolienne afin de rendre l’« Heal-Berg » autonome en énergie. Une autre s’intitulant « énergie osmotique » est également envisagée bien qu’encore peu fiable. Elle naîtrait du mélange entre l’eau salée et l’eau douce. D’ailleurs, les particularités de l’environnement sont décryptées puis réutilisées à l’avantage du gratte-ciel comme une pompe qui permettra de puiser de l’eau salée afin de refroidir la salle des machines du gratte-ciel. Ensuite, ce sont des drones et un hyperloop, soit un train qui circulerait uniquement à l’énergie solaire et deux fois plus vite qu’un avion, qui permettront aux habitants du gratte-ciel de faire le voyage entre le bâtiment et la terre ferme mais aussi de se déplacer d’un bout à l’autre de celui-ci.
Les conseils de la rédaction
Bien que ce projet fasse rêver, il fait partie de l’architecture du futur et reste ainsi irréalisable avant 2039, selon les architectes à son origine. Et pour cause, un bon nombre des technologies nécessaires à sa construction ne seront pas développées avant cette échéance.