24/03/2017 - Immobilier : Bordeaux : entre hausses hallucinantes des prix et baisses des stocks !

 
L’Observatoire de l’immobilier du Sud-Ouest (Oiso) vient de rendre un bilan sur le marché immobilier bordelais en 2016. Ce dernier signale notamment des prix en forte augmentation, a contrario d’une offre qui diminue fortement. Est-il si compliqué de trouver un logement dans la métropole ?

Bordeaux est devenue la 3ème ville la plus chère de France !
 
Qui aurait pu croire il y a 10 ans que Bordeaux deviendrait l’une des trois villes les plus chères de France ? Peu de monde à en croire qu’en 2006 encore, la métropole ne se classait que 30ème au palmarès national, qui prend en compte le prix moyen du m². Cette augmentation des prix est en partie liée à la reprise du secteur immobilier en France, ce qui se démontre par plus de 5555 logements neufs vendus. Toutefois, ce chiffre grossit à 7076 ventes si on y intègre celles des résidences services et des logements en bloc. Ainsi, dans l’immobilier neuf, on retrouve une nette progression depuis plusieurs années des ventes réalisées de +47% de 2015 à 2016, ce qui se traduit par 3788 ventes de logements neufs en 2015. De même, on remarque que les ventes grimpent également en 2014, leur hausse y égalait alors les 52%, soit 3655 ventes. Cette progression des ventes est d’autant plus impressionnante si on prend en compte celles réalisées lors de l’année 2012, qui n’a pas été clémente pour le secteur immobilier et celles réalisées en 2016, année confirmée de reprise. En effet, on observe +113% du nombre des ventes sur 4 ans.
 
Les stocks immobiliers en fonte ces dernières années !
 
Avec la forte progression des ventes quelque peu inattendue par les promoteurs des logements neufs, les stocks immobiliers ont continué de diminuer, ce qui entraîne une baisse de 22% de l’offre à Bordeaux. Quant au délai moyen de commercialisation des biens produits par les promoteurs, ils ne cessent de se raccourcir et étaient en 2016 de 5 mois. Une très faible durée par rapport à celle de 2015, soit 9 mois, et encore plus faible par rapport à celle de 2014, qui était alors de 11 mois. Cette accélération du raccourcissement du délai de vente soulève la question de la pénurie des biens en vente, déjà annoncée par certains experts dans les années à suivre dans des villes comme Paris par exemple.
 
Les conseils de la rédaction
 
La raréfaction des biens à Bordeaux entraîne une hausse des prix conséquente dans la ville, qui d’ailleurs s’amplifie d’année en année. C’est cette dernière raison qui fait que le meilleur moment pour investir n’est nul autre que maintenant. En effet, il faut profiter le plus rapidement possible des faibles taux de crédit mais aussi du marché immobilier bordelais actuel, dont il ne fait aucun doute que les prix seront croissants, à moins que les stocks immobiliers ne se renflouent.