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06/01/2017 - Faut-il craindre les prix immobiliers en 2017 ?

L’année 2016 a été l’une des plus positives pour le secteur immobilier en plus de 10 ans, et en plus de bénéficier aux vendeurs de par la reprise du secteur, les acheteurs ont pu profiter de bons prix. Qu’en sera-t-il cette année ?

Les prix en 2016 : des conditions idéales

Au cours de l’année dernière, on a pu constater une hausse des prix progressive dans la majeure partie des villes de France. La raison de cette dernière était la reprise du secteur immobilier, ce qui avait, en conséquence, entraîné la première hausse des prix globale depuis plus de cinq ans ! Pour favoriser la hausse des achats et des transactions, plusieurs conditions étaient réunies. La première était évidemment les taux d’intérêt si bas qu’ils atteignaient des records historiques. En effet, ils ont eu pour effet d’inciter les acheteurs à investir. Deux autres des conditions ne sont cependant pas dus au hasard. Elles sont en application depuis plusieurs années, puisqu’il s’agit en fait de lois censées faciliter l’accès à la propriété d’un logement, à savoir le PTZ ( Prêt à Taux Zéro ) et le PAS ( Prêt à l’accession sociale ). Le marché immobilier était donc en pleine forme en 2016, ce qui a permis aux prix d’augmenter. Mais cette hausse s’étendra-t-elle également en 2017 ?

2017, année synonyme de stabilité des prix

Afin de comprendre les prix en 2017, plusieurs études sont parues, dont le 87ème baromètre de l’entreprise MeilleursAgents. Celle-ci dévoile que si la plupart des prix sont jusqu’à présent restés stables, certaines grandes villes les voient toutefois augmenter. Par exemple, dans la capitale française, c’est une augmentation de 4,6% qu’on retrouve, et bien que cela semble déjà élevé, les prix à Bordeaux atteignent les +5%, tandis qu’à Lyon ils grimpent encore plus, avec +6,6%, uniquement sur l’année 2016. On retrouve donc des prix globalement stables, mais plus élevés dans les grandes villes qu’il y a un an. Cependant, si l’offre est parfois plus chère, la demande ne suit pas ce mouvement et se stabilise. En effet, si on se réfère à l’étude, on retrouve un indice de tension immobilière ( ITI ) qui n’a que très peu évolué par rapport à 2014 et qui n’atteint toujours pas son niveau de 2011. Ainsi, alors que l’ITI était en 2014 à près de 1 acheteur pour un bien, il était cette année à 1,2 soit une légère mais encourageante augmentation de 0,2 acheteur. Malgré cette petite hausse, on ne retrouve pas l’ITI de 2011, qui était presque 3 fois supérieur à l’actuel, puisqu’il atteignait les 3,2 acheteurs pour un bien mis en vente.

Les conseils de la rédaction

Bien que les prix ne sont pas a priori à craindre en 2017, c’est plutôt des diverses conditions de vente, presque idéales en 2016 grâce aux taux d’intérêt très faibles, dont il faut se soucier mais surtout, se renseigner sur celles-ci avant un achat.

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